| | Auteur | Message |
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Ariadne E. Kane nouveau londonien
♦ Messages postés : 38 ♦ Star de l'avatar : amanda seyfried ♦ Doubles-comptes : aucun ♦ Pseudo : new yorkaise
 | Sujet: time for truth ● hermes. Dim 4 Déc - 15:50 | |
| j'ai entendu ta voix, c'est comme un ange qui soupire « Ariadne tu es prête ? » je l’entendis du haut de ma chambre, passant ma main dans mes cheveux blonds tout juste coiffée je soupirais à l’idée d’être déjà ce soir. Je répondis presque alors que je restais là à fixer mon reflet en sachant qu’à partir de ce soir mon avis sur moi-même ne serait jamais plus le même. J’étais nerveuse totalement nerveuse et je sentais mes mains tremblaient à l’idée d’être ce soir. Je n’avais pas d’autre choix que de descendre les escaliers dans plusieurs minutes. Le courage me manquait totalement mais ce n’était pas une chose nouvelle j’étais comme ça depuis toujours, je m’oubliais presque, j’avais oublié tous mes rêves et mes envies pour les siennes. Le fruit dangereux de ma destinée. Je soupirais en attrapant la robe que mon père avait laissée dans la pièce qui m’était réservé. Il avait loué l’une des plus belles salles de la ville pour ce gala. Tout avait été vu à la perfection par les plus grands chefs cuisinier ou décorateur du pays. J’avais entendu certains amis de mon père parlait d’une soirée très attendu par les autres, je me senti presque comme la reine d’Angleterre pendant quelques minutes alors que j’étais juste une jeune femme. Je passais le tissue dans mes mains, aussi délicats et beau que la soie, c’était sans aucun doute la robe la plus belle que je n’avais jamais vu, à la hauteur de ces souhaits. Je la passais rapidement, sa couleur pâle se fondit très facilement avec ma peau et je fini ma coiffure rapidement. J’ajoutais une petite touche de blush sur mes joues et une touche de rouge à lèvres. Mes chaussures mise et je sentis les gens parlait de tout et de rien en bas. Je n’arrivais même pas à distinguer le nombre de personne qui pouvait se trouver en bas. Une boule se fit sentir dans mon ventre, j’étais totalement nerveuse et je voulais fuir par la fenêtre pour ne plus jamais revenir « Oh tu es magnifique chérie » je tournais la tête pour apercevoir mon père dans son costume des plus chics se tenait debout contre la porte à me fixer comme la chose la plus essentiel de ma vie « Merci » je souris doucement alors qu’il déposa ces lèvres sur ma joue « Laisse-moi quelques minutes et je descends » je lui souris le plus sincèrement possible et il sorti. Je pris la plus grande respiration possible avant de me tourner vers le mini bar de la pièce, j’approchais rapidement et j’avalais une fiole d’alcool fort pour me détendre. Je n’avais pas du tout l’habitude de boire, presque jamais alors ce gout fut difficile dans ma gorge mais je me senti de suite mieux. Notre relation était étrange, je l’aimais de tout mon être et je me refusais à le blesser par une parole ou par un geste. Il avait été tellement malheureux quand ma mère était partie que le priver d’une chose me rendait honteuse. Ne pouvant plus faire marche à arrière j’approchais des escaliers que je fini par descendre. Mon regard parcourut la salle pleine et je me sentis tout de suite mal à l’aise dans un environnement comme celui-là. Tous les amis riches et snobes de mon père virent me saluer et me complimenter, j’hochais gentiment la tête et les remerciant de leur présence. Je ne fus pas rassuré quand mon père grimpa sur la scène ou se trouvait les musiciens « Cher invités, je vous remercie pour votre présence à cette magnifique soirée en l’honneur du trésor de ma vie, ma fille. » il me fit monter sur scène et je m’exécutais nerveusement tentant de cacher ceci par des sourires. Respire me murmurais-je alors que mon regard fut attiré par celui d’une personne dans la salle. Vu sa tenue il fut sans doute dans le personnel et j’en rougis. Je me sentis affreusement mal à l’aise et j’avais réellement peur que quelqu’un le lise sur mon visage « Je voudrais vous présenter Monsieur Henry Jones » c’est alors qu’il monta sur scène dans toute son élégance. Il s'installa à côté de moi déposant ces lèvres sur ma joue dans une infime tendresse. Moi je restais là à fixer ce garçon au cheveux bruns dans le fond de la salle totalement perdue dans ces yeux « Je vous annonce mes amis, les fiançailles de Ariadne Kane ma fille et de Henry Jones » j’étais au summum de la honte, je ne savais pas ou me mettre, je rêvais de courir vers la liberté. Je baissais le regard sous les applaudissements et les félicitations alors que je descendis main dans celle d’Henry obligée d’affronter mon destin.
Dernière édition par Ariadne E. Kane le Lun 5 Déc - 9:31, édité 1 fois |
|  | | Hermes S. Buckley nouveau londonien
♦ Messages postés : 58 ♦ Star de l'avatar : Shiloh Fernandez ♦ Pseudo : Marine
 | Sujet: Re: time for truth ● hermes. Dim 4 Déc - 19:49 | |
| « Hermes qu'est ce que tu fous? ». Le londonnien venait de recevoir ce message sur son téléphone portable. En le regardant, il sourit un instant. Son ami était du genre à avoir une peur panique d'être en retard, alors qu'Hermes était quelqu'un qui arrivait en permanence à l'heure. Certes aujourd'hui il n'était pas aussi en avance que les autres jours, mais il ne serait pas en retard. Il ne l'était jamais. Quand il reçu ce message, il était à environ trois stations de métro de l'endroit où il devait se rendre pour travailler ce soir. Autour de lui, on avait une représentation parfaite de la population londonienne : un mix de toutes les nationalités. Hermés entendait parler espagnol et français au bout de la rame, alors que devant lui se trouvaient ce qui devait être deux traders rentrant du boulot. Lui avait des écouteurs dans les oreilles, et de la musique s'échappaient de ceux ci. Les doigts du jeune homme pianottaient légérement sur son jean, un vieux tic qu'il avait gardé. La musique, c'était ce pour quoi il vivait. Apres ses études en relations publiques, il aurait vraiment aimé intégrer un label, se sentir vraiment au coeur de l'industrie. Il jouait de la guitare depuis bientôt dix ans, et ne pouvait pas passer une journée sans toucher ces cordes fabuleuses. Parfois, lorsque l'envie et l'inspiration étaient réunies, il écrivait quelques composition mais jamais personne n'avait pu les voirs. En ce moment, il écoutait un groupe australien dont l'air lui resterait probablement en tête pour la soirée. Non pas qu'il n'aimait pas le genre de musique d'ambiance joué dans le genre d'endroit où il allait, mais cet air était vraiment entêtant comparé à la monotonie de la musique plus classique. Ce soir, Hermes servait dans une reception sur laquelle il n'avait eut aucun détail. Il avait été appelé hier soir car un des autres gars s'était décommandé. Tant mieux s'était il dit, cela lui ferait de l'argent en plus. Ce mois ci, il avait des cadeaux à faire, Noël arrivait et la facture de chauffage allait grimper également. Hermés ne pensait qu'à une chose : son diplôme. Une fois diplomé, il aurait du travail, il pourrait enfin mener une vie un peu plus faste que celle qu'il menait maintenant, même si celle ci ne le dérangeait pas. Il voulait juste pouvoir sortir un peu plus, faire des cadeaux ou aller au restaurant... Des broutilles en sommes. Il avait toujours été quelqu'un de simple pas vraiment attiré par la richesse, il n'allait pas changer maintenant.
Le jeune homme entendit le nom de la station à laquelle il devait descendre. Celle ci le tira de ses pensées et il descendit en vitesse de la rame. Avec un petit geste d'agitation, il regarda sa montre. Ok il ne lui restait pas beaucoup de temps. Il accéléra le pas pour être à la réception à l'heure, devant se changer, et ensuite faire un tour dans les cuisines voir ce qu'il s'y passait. Il faisait froid à Londres en début de décembre. Hermès marchait rapidement, pressé et par le froid et par le travail. Il bossait pour une société d'intérime spécialisé dans les grands événements : en gros Hermés était serveur pour un monde qu'il n'aimait pas du tout. Mais cela payait très bien, et il y avait quelques compensations. Il avait rencontré, il y avait quelques soirées, une fille dont il ne connaissait même pas le prénom. Ils avaient discuté ensemble pendant un long moment avant d'être obligé de se séparer. La même scéne s'était plus ou moins de nouveau jouée quelques jours plus tard. Enfin, la dernière fois qu'ils s'étaient vu, au dernier gala auquel Hermès avait participé en fait, il avait embrassé la jeune femme. C'était un coup de folie, certes, mais il ne regrettait pas cette impulsion car il y avait en elle plus de chose qui lui plaisait qu'en la majorité des londoniennes réunies. Et ce baiser avait tenu ses promesses : il n'avait pas été banal et s'était inscrit dans son esprit. En fait, la jeune femme mystérieuse était restée dans l'esprit d'Hermès pendant de longs jours, et il espérait que ce soir, elle serait là. Son esprit se reconcentra sur son travail quand le jeune homme arriva. Il fila rapidement se changer, et voyant qu'il était finalement assez en avance, il alla se renseigner sur le thème de la soirée. Apparemment c'était pour les fiançailles d'une jeune fille de ce monde, ok, ce n'était pas nouveau. Les cuisines et le bar grouillaient de monde, et il n'y avait même pas assez de place pour y marcher et prendre un plateau de coupes de Champagne. Hermés décida donc de retourner dans la salle voir ce qu'il s'y passait pour que tout le monde soit aussi calme, et il eut vite sa réponse. On faisait un genre de discours, surement pour présenter les deux futurs mariés. Comme c'était mignon. Seulement, si c'était mignon pour tout le monde, ca ne l'était pas vraiment pour Hermès qui avait les yeux rivés sur la jeune femme, la fameuse Ariadne. Celle avec qui il avait parlé, celle qu'il avait embrassé comme aucune autre. Le regard de la jeune femme vint se déposer dans le sien, comme si elle voulait lui faire passer un message intraduisible. Alors que la foule en délire applaudissait, Hermés, le coeur au bord des lèvres, les mains légérement tremblante, repartait en cuisine chercher un plateau de coupe de champagne.
Il en ressortit dix minutes plus tard, plus calmé, même si la nouvelle l'avait choqué. Il ne savait pas pourquoi mais il s'était attaché à elle, il en était sur. Déambulant parmi les invités, il distribuait ici et là les verres remplis de breuvage hors de prix jusqu'à ce qu'il reconnaisse, à coté de lui, la fameuse fiancée. Il ne put s'empêcher de lui adresser quelques mots : « Félicitations mademoiselle. Une coupe de champagne? » Il ne devait pas laisser son regard ou sa voix le trahir ce sentiment étrange de désillusion qui l'habitait, et pour la premiere fois de sa vie, il trouvait cela difficile.
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|  | | Ariadne E. Kane nouveau londonien
♦ Messages postés : 38 ♦ Star de l'avatar : amanda seyfried ♦ Doubles-comptes : aucun ♦ Pseudo : new yorkaise
 | Sujet: Re: time for truth ● hermes. Lun 5 Déc - 9:29 | |
| Je venais de m’embarquer dans un cercle vicieux et j’avais l’affreuse sensation que tout ceci n’allait pas se terminer au plus vite. Henry était le genre de garçon propre sur soit, frôlant la perfection. Il était incroyablement beau, j’étais presque sure que des centaines de filles devaient se battre pour qu’il leur accorde un regard, ou même une parole. Je ne savais absolument rien de lui sauf ce que mon père m’avait dit quelques jours plutôt sur sa personne, en réalité je le voyais plus comme un ami potentiel que comme l’homme qui était censé partager ma vie pour toujours. Il était brillant, c’était sans aucun doute l’un des plus intelligent de la ville et mon père l’avait bien remarqué. Il avait fini premier dans sa promotion en tant qu’étudiant en sciences politique, il avait obtenu les stages et les lettres de recommandation les plus prestigieuse et avait même eu l’honneur de rencontrer la reine d’Angleterre. Il était d’après lui fait pour moi, tout ce qu’un garçon devait être avec moi. En plus de tout ça, il était de bonne famille, son père était l’homme les plus riches et influents à Londres, il devait sans doute possédait la moitié de la ville et sa mère était tellement belle que je pouvais presque l’envier parfois. Mon père était un ami de longue date et elle avait été au collège avec ma mère d’après ce que j’avais pu voir dans les quelques photos qu’il m’avait montré. Au fond de moi j’étais sure que mon père souhaitait mon bonheur mais je ne l’avais jamais entendu me demander mon avis, ce que je pensais de tel ou tel chose. A sa mort ma mère lui avait fait promettre de s’occuper de moi et de faire en sorte que je sois une sorte de priorité. Il avait respecté ça à la lettre, je le voyais encore m’interdire des choses pour mon bien ou pour ne pas être malheureuse. C’était sans doute l’une des raisons qui faisait qu’en vingt-deux ans de vie je n’avais jamais connu l’amour et j’étais enfermée dans mon monde de petite fille sage. Une part de moi-même avait envie de trouver ça, ce sentiment si pur qui peut tout changer. Ce fut sans doute ma première pensée quand je grimpais sur ce pseudo scène au côté de mon père. Moi qui détestait être le centre de l’attention était servie, tous ces regards sur moi me mettait affreusement mal à l’aise et je ne savais pas quoi faire pour ne plus ressentir ça. Pendant de longues secondes je pensais à fuir, courir le plus vite possible vers une destination inconnue. Je senti l stress me gagnait au fils de ces paroles, les gens autour de moi semblait tellement heureux que je me sentais coupable d’une telle réaction interne. Je passais nerveusement ma main dans mes cheveux tentant de cacher mon stress. Mes yeux se posèrent sur Henry juste à ma gauche, je senti sa main glissait dans la mienne avec un profond naturel. Il était tellement gentille que je fini par me convaincre que j’arriverais à l’aimer un jour même si sur l’instant cela me semblait totalement impossible. Je saisi cependant sa main « Merci » murmurais-je alors qu’il passe une bague, une pure merveille à mon doigt en signe de notre union futur. L’expression de bonheur de mon père n’était comparable à rien d’autre, je ne l’avais pas vu sourire ainsi depuis longtemps et cela me rassuré. Ce mariage le rendait heureux et cela valait à mes yeux toutes les concessions du monde. Je saluais poliment les invités, les laissant admirer ma bague, me complimenter alors que mon regard chercher ce garçon à qui je devais absolument parler et cela au plus vite. Sans prendre garde il se présenta à moi, j’en eu presque le souffle coupé. Je restais cependant dans mon rang, en restant polie et calme alors que mon cœur pouvait presque sortir de ma poitrine « Merci et avec plaisir » je pris la coupe de champagne que j’apportais à mes lèvres pour l’avaler d’une traite. J’avais besoin de courage et de force pour affronter cette soirée qui me semblait déjà interminable. Je fixais son regard alors que je déposais le plateau de coupe dans les bras d’une autre serveur « S’il vous plait, je dois m’entretenir avec vous » en réalité ce n’était pas une question mais plutôt une obligation. Je posais ma main sur son bras alors que personne ne semblait me regarder je l’emmenais dans une pièce vide derrière la salle. Je me senti seule au monde en sa compagnie et c’était sans aucun doute la meilleure sensation de la soirée. Je repris mon souffle « Je vous dois des excuses. Je suis désolée et navrée de ce qui s’est passé. Ce fut un égarement de ma part » en réalité c’était un mensonge et je me refusais à oublier le gout parfait de ces lèvres. |
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 | Sujet: Re: time for truth ● hermes.  | |
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