Je suis comme ces liquides à deux phases qui se touchent. Ils se touchent mais ne se mélangent pas sauf quand on secoue. Alors j'ai deux caractères qui ne se mélangent pas où seulement quand on me secoue. Et c'est tellement rare que vous risquez de ne jamais voir qui je suis entièrement. Je suis née comme ça, avec une personnalité hors-normes, qui ne rentrait pas dans l'idée que la plupart des gens se faisait de moi. Tout ce qu'ils voyaient, c'était un masque, un masque dans lequel j'essayais de me fondre dans le but de m'adapter aux gens. Je ne réalisais pas encore que je serais mieux en étant moi même, heureusement, les choses ont bouger, mais avant d'en venir là, commençons par le commencement.

Rose Allen était une jeune femme pleine d'esprit, ouverte et plutôt convoité. Oakley Bradford, lui était tout aussi apprécié mais plutôt pour son art de collectionnée les femmes et une d'entre elle fut ma mère . Leur histoire fonctionnait plutôt bien, mais ce n'était pas l'amour fou, Rose avait du mal à se faire à son caractère parfois déplaisant et Oakley ne se sentait pas à son aise dans la bourgeoisie dans laquelle sa petite amie baignait. Deux mondes les séparaient et l'envie de se séparaient trottaient dans chacun de leurs esprits pourtant quelque chose les en a empêcher , quelque chose leurs à barrer le passage et leurs à empêcher de tourner la page ou plutôt quelqu'un, moi . Il faisait nuit et Oakley rentrait tout juste de son travail, la journée avait était longue et il n'était pas préparée à recevoir une nouvelle de la sorte, Rose s'approcha de lui et s'assit lentement sur une chaise, le regard dans le vide « Je suis enceinte » Ils ne se regardèrent même pas, mais au fond ils pensaient la même chose, ils étaient incapable de se quitter si une vie humaine dépendait d'eux. « Enceinte . Qu'est-ce qu'on va faire Rosie ? » Elle pivota dans son sens pour se retrouver face à lui « Qu'est-ce qu'on va faire ? S'en occuper bien évidement ! » En réalité, j'aurais préférait qu'elle ne dise pas ça, j'aurais préférais qu'elle s'en aille et qu'elle s'occupe de moi seule, ou l'inverse. Mais rester ensemble était la pire punition qu'ils pouvaient m'infliger. Dans l'ordre des choses, ils se marièrent un peu par contrainte comme le reste, leur déménagement dans une maison familiale , tout ça semblait parfait et destinée à un bel avenir, mais les bases n'étaient pas solide et quand elle ne le sont pas, à un moment donné, tout s'effondre .

Vous faire croire que tout jusque là c'était bien passé, franchement, ça me tentait bien, mais je m'étais déjà trop menti à moi même. Un divorce, voilà ce que je redoutait, c'était stupide par ce qu'au fond, cela n'aurait étonnée personne mais moi ce que je ne voulais pas , c'est que ça s'officialise. J'allais enfin avoir mon propre appartement et partir de chez moi, voler de mes propres ailes, mais en attendant, je ne voulais pas a avoir à subir leur rupture. Je ne vivais pas très loin de ma fac ce qui arrangeait ma mère , elle me voulait toujours auprès d'elle et même si elle me donnait les liberté que je désiraient, je ne la supportait plus . Tout avait était comme ça , depuis que j'étais petite, ils ne m'avaient laissé aucun répits. M'inclure dans leurs disputent, c'était ce qu'ils savaient faire le mieux, tout en me répétant qu'ils m'aimaient plus que leurs propre vie. Pour le moment je gardais tout pour moi, je faisais face et mine d'avoir une belle vie et de me sentir mieux que jamais, pourtant j'étais à bout, j'étais forte mais mes émotions ne se contenait pas si facilement. « Enfin tu rentre Oakley! Ça fait une heure qu'on à diné ! » « Excuse - moi d'avoir une vie Rosie ! » Je sortis de ma chambre en direction du salon ils étaient là, face à face, se criant dessus comme si ils étaient à bout « Mais elle est ici ta vie ! » Il jeta sa veste par terre et devint rouge, je vis que la colère monter, mais j'avais l'habitude de tout ça, des cris , des pleurs [/color]« Je n'ai pas à te rendre de compte, je suis grand et j'ai des droits ! » « Tu est tellement mur que tu as oublié que le petit ami de ta fille venait diner ce soir ! » Ah oui, Tom, un des garçon qui ne s’intéressait qu'à ma surface, mais je ne pouvait pas lui en vouloir, ses parents était stupide et vide, comme lui, il était juste formater par la société, rien d'autre. Ma mère l'aimait parce qu'il faisait semblant d'apprécié sa cuisine et qu'il m'offrait toute chose dès qu'il en avait l'occasion. « C'est à elle que je dois m'expliquer , pas à toi ! »« Fait ce que tu veux , de toute façon ici tu n'es rien. Tu vas et tu viens, on ne sais jamais où tu est et tu trouve ça normal, tu n'es plus un membre de cette famille depuis bien longtemps ! » Je me précipita entre eux avant que tout ça ne dégénère et décida pour une fois de me faire entre eux « Mais enfin réveillez-vous, ça fait des années que nous sommes plus une famille ! Tout ça, les dinées , les anniversaires et même noël, ce n'est qu'une façade. Vous êtes comme des étrangers et vous m'infliger votre malêtre chaque jour ! Je n'en peu plus, je suis à bout de force. J'ai grandi dans vos disputes, mais c'est fini , je m'en vais ! » Je passa la porte et partit avant qu'ils puissent ajouter un mot . Je montais dans la voiture familiale et démarra, je ne suis pas sure d'avoir réellement regretté ce geste en tout cas, j'étais loin de me douter que le désastre n'avait pas encore commencé .

Je ne savais pas réellement ou j'allais, si j'allais m'arrêtais, et surtout, si j'allais à un moment donné revenir chez moi. Je m'enfonçais de plus en plus dans la nature et ne savait plus ou j'étais, mes pensées m'avaient envahie de telle sorte que je ne me concentrais plus sur la route . Sans vraiment le remarquer les kilomètres heures grimpaient en flèche , je fonça dans un platane et perdue connaissance. Se moment était indescriptible, c'était comme un sommeil brutal dans lequel je devait affronter des images de ma vie, Des jours heureux me parvenaient, mais ce n'était pas tout, je voyais défiler les choses qui me tracassaient et que je devais modifier. Ma vie était un désordre qu'il fallait réorganiser, je devais m'affirmer et être moi-même ma vie aller changer et définitivement, les choses paraissaient plus claires et plus paisible à cet instant , ma prise de conscience était forte et beaucoup de personne allaient devoir s'y faire. Le temps passa à une vitesse folle ; je vis des lumières rouge orangé et je me sentis porter sur un lit puis m'assoupis de nouveau, lorsque je me réveilla, le lendemain, dans un hôpital ,mes parents étaient au bord de mon lit , et ma tête était en vrac. J'ouvris lentement les yeux et serra la main de ma mère « Oh ma chérie, ce que tu nous à fait peur, comment tu te sent ? » , mon père s'approcha de moi et déposa sur mon front un léger baiser, il passa sa main dans mes cheveu et me caressa la joue, tendrement, affectueusement .« Le médecin à dit que tu avait certainement oublier quelques détails , mais ce n'est rien. » je hocha la tête, pour moi , tout était clair, j'avais l'impression de ne rien avoir oublier d'avoir tout mes souvenirs intact , pourtant, c'était faux. Un médecin passa la porte et m'adressa un sourire. .« Mademoiselle Bradford, quel jour sommes nous ? » « Le 25 décembre 2010, c'est noël, papa voulait faire d'autre cookies. Je suis sortie à l'épicerie de nuit pour racheter des pépites de chocolat , mais je suis rentrer dans un platane . Hum .. hier dans l'après midi, maman c'est cassé la cheville en tombant de l'échelle .» Une larme coula sur la joue de ma mère « Mon ange .. », je me redressa à l'aide de la télécommande suspendue au bord de mon lit et scruta son pied droit, ses béquilles n'était plus là, il n'y avait aucune atèle, même pas un simple bandage , rien. C'est à cet instant que je compris, que nous n'étions pas le jour de noël , et que rien n'était comme je me l'avais imaginé . « Oh non .»

→ chapitre 4 †

Je passa cette porte, comme tout les lundi et vendredi de chaque semaine, toquant avec précaution avant de pénétrer dans le bureau de ma psychologue attitré. Ses séances ne me déplaisaient pas, mais je les jugeaient inutiles, je n'avait envie que d'une seule chose, retourner à la fac et reprendre mon train-train quotidien, aménage dans mon nouvel appartement et repartir de zéro « Mademoiselle Bradford! Entrez, je vous en pris ! » je passa les portes et m'installa sur une chaise.« Alors, Julia, allez - vous me dire ce dont vous vous rappelez aujourd'hui » je la regarda d'un air incompréhensif et lui répondit « Vous savez aussi bien que moi que je ne me rappelle plus de rien, et sans vouloir paraitre agaçante, je vous ai déjà dit de ne pas m’appeler Julia, j'ai horreur de ça .» mme lincoln était une jolie femme , sure d'elle et attentive, mais elle ne semblait pas vraiment me comprendre, et c'était en parti pour ça que je trouvaient ses séances dix fois trop chère. « Votre cas m'intrigue Sawyer, et il faudrait que vous arrêtiez de me mentir mais plus qu'autre chose que vous arrêtiez de vous mentir à vous même . » « Pourquoi je vous mentirez ?» « Vous vous rappelez beaucoup de chose, j'en suis certaine, mais vous luter. Vous ne voulez rien laisser sortir de votre esprit, vous voulez construire un barrage qui vous permettra de vous inventez une vie telle que vous voudrez qu'elle sois alors qu'au fond de vous , vous savez qu'elle n'est pas comme vous vous l'imaginez .» « Tout ce que je veux, c'est retourner à la fac et oublier cette histoire. » « On va faire un marcher, je vous signerais votre autorisation de reprise uniquement si vous décidez d'être franche avec moi » « Vous avez tord, je ne ferme pas mon esprit , et même si vous aviez raison, où est le problème? Je me sens bien comme ça, et je me redécouvre, je suis mieux dans la nouvelle Sawyer et personne ne la changera désormais, même pas de vieux souvenirs que vous et ma famille vous obstinez à faire ressortir. Sincèrement, votre théorie ne tiens pas la route, j'ai déjà essayer de trouver quelque chose qui pourrait m'indiquer sur les circonstance de mon accident , mais c'est le vide absolu. Vous voulez que je sois franche avec vous ? Vos séances ne m’ont pas aider jusqu'à présent, vous êtes certainement une psy géniale, mais personne en dehors de moi ne me comprendre, alors arrêter d'essayer. » je sorti de la salle fermant la porte derrière moi, ou comment être énervé dès le matin, derrière moi j'entendis des pas, mme lincoln m'arrêta et ajouta avant que je ne puisse m'échapper de nouveau « Bien, je crois que vous êtes prête à retournez en cours, je vous faxerais les papiers administratif dès que possible » je souris , un peu perdu mais heureuse la regardant s'éloigner le long du couloir, je murmura un merci avant de reprendre la route.

→ chapitre 4 †

Je discutais avec plusieurs personnes qui n'arrêtait pas de me demander si je me sentais bien, après l'accident, ils voulaient en réalité s'assuraient que je ne les avaient pas oublié, et bien, honnêtement, non, mais j'aurais préféré. Ils n'étaient pas comme moi, ou plutôt comme la nouvelle moi, plus je discutais avec eux, plus je me demandait pourquoi j'avais passé tant de temps à trainer avec ce genre de personne. La soirée s'agitait de plus en plus, et après avoir dansé quelque minutes, je préféra me diriger vers les rocher et m'aérer un peu ; une jolie blonde s'approcha de moi, légèrement éméchée quand elle me vit m'éloigner et me lança « Je ne te conseille pas d'aller là - bas , c'est dangereux ! » . je lui souris sans vraiment l'écouté, et me dirigea vers le rivage. J'avais l'impression que le gout du risque m'était venu avec le temps, depuis que j'avais eu cet accident et ce flash.back, tout ce que je voulais c'était me souvenir et je savais comment faire , mais je ne voulais pas être prise pour une folle dingue part les autres. Je m'approcha d'un rocher trempé et y mis les deux pieds, à cet instant précis, inconsciemment , je souhaitais tombé sans vraiment l'admettre. Je glissa et réussi à m'accrocher à une des pierres je réfléchis à une vitesse folle puis fit mon choix, le choix final. Je lâcha le rocher et me laissa tomber dans l'eau, à cet instant, tout ralentit. Je me fit emporter par le courant et avala de l'eau, puis fini par m'endormir dans un sommeil profond, pourtant , je n'arrivais pas à atteindre ce que je cherchais, mes souvenirs était là, tout près mais c'était comme si je ne pouvais pas les attraper. Soudain, ce que je voulais arriva, je vis ma mère et mon père dans la cuisine, se disputant à tout va mais cela ne dura pas , je me sentit portait par une force et ramener hors de l'eau. J'étais en colère et furieuse, mon but aller être atteint mais il m'avait échapper à cause de celui ou celle qui avait voulu jouer les héros. J'aurais voulu revenir en arrière, et lui avoir dit merci pour tout, mais j'avais fait tout l'inverse je m'étais énervé contre cette personne brave et innocente. Ce garçon, beau et fort, je voulais le revoir, et lui parler, je voulais m'excuser avant tout et le remercier, saisir l'occasion de faire sa connaissance , et savoir pourquoi lui aussi avait pris un risque inconscient, après tout, il aurait pu mourir aussi bien que moi.