à la faveur de london
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 HEATHER • à la faveur de London, un peu comme on fredonne...

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AuteurMessage
Olivia B. Breckenridge
SWEETYADMIN ✐on n'est pas toujours maître de nos vies...
Olivia B. Breckenridge

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MessageSujet: HEATHER • à la faveur de London, un peu comme on fredonne...   HEATHER • à la faveur de London, un peu comme on fredonne... EmptyVen 13 Aoû - 14:58


HEATHER BAILEE BALSEY
HEATHER • à la faveur de London, un peu comme on fredonne... Ga1
(c) soft frenzy.

I THINK I'M READY
NOM • Balsey.
PRENOM(S) • Heather Bailee.
AGE • Vingt sept ans.
DATE DE NAISSANCE • 21 Juillet 1983.
LIEU DE NAISSANCE • Londres.
PROFESSION • Professeur d'équitation et conseillère d'éducation à l'université.
GROUPE • A cup of tea.



I'M STILL BREATHING
Bonjour à toi Londonien. Le moment est venu pour moi de me présenter. Je suis red swallow/Lisa alors prosterne-toi. Jai 17e balais, ça gère hein ? C'est en flanant sur l'avenue de mon cerveau que je suis tombée sur FOL et je compte bien y revenir 7 fois par semaine. J'ai décidé de me dessiner avec les traits de Gemma Arterton. J'aime ce forum alors j'espère que vous l'aimerez autant que moi.


Dernière édition par Heather B. Balsey le Ven 13 Aoû - 15:06, édité 4 fois
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Olivia B. Breckenridge
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MessageSujet: Re: HEATHER • à la faveur de London, un peu comme on fredonne...   HEATHER • à la faveur de London, un peu comme on fredonne... EmptyVen 13 Aoû - 14:59


HEATHER • à la faveur de London, un peu comme on fredonne... 209gdh2
(c) giulia

A CUP OF TEA
« Quand je serais grande, je voudrais être ma maman. Parce que ma maman c'est la meilleure. Elle est toujours là pour moi. Quand je vais pas bien, elle vient me border dans mon lit et me dire des mots doux qui m'apaisent. Elle a toujours le sourire et ne s'énerve jamais contre moi. En plus qu'est-ce qu'elle est belle ma maman ! Si vous voyiez comme elle brille. Quand mon papa la regarde, il a toujours plein d'étoiles dans les yeux. Ma maman elle cuisine toujours pour nous et me fait toujours des crêpes et des gaufres. Ma maman m'achète toujours tout plein de jeux. J'aime ma maman parce qu'elle est parfaite. » J'avais six ans lorsque j'ai écrit ces mots dans mon premier journal intime. Assise sur mon lit, dos au mur, je tournai les pages et me remémorai ce que j'avais écrit autrefois. Voilà bien longtemps que je n'écrivais plus, que j'avais perdu le goût de le faire tout simplement. A cet âge-là, j'étais jeune et naïve. J'avais encore la vie devant moi et tellement de chose à découvrir. L'avenir m'appartenait. Je tournais les pages, souriais de temps en temps aux mots que je lisais. Des mots d'enfant. Des mots simples dénués de tout artifice. De la douceur, de la joie de vivre. J'arrivai à l'année de mes treize ans. L'année où j'ai complètement changé. « J'ai peur. J'ai peur de tellement de chose. Peur que Gavin ait disparu jamais. Peur que tout ne soit plus jamais comme avant. Maman ne sourit plus. Maman n'est plus que l'ombre d'elle-même. Papa n'a jamais autant travaillé. Certains jours, il part avant que je sois levé et rentre lorsque j'ai déjà rejoint Morphée. Lorsqu'il est là, il ne parle pas. Et moi je me retrouve au milieu, ne sachant que faire. Heureusement que Shiloh est là. Elle m'aide à aller mieux. Elle est la meilleure amie que j'ai jamais eue. » A cette époque-là, Shiloh était la seule personne sur laquelle je pouvais me raccrocher. La seule stable qui n'allait pas m'abandonner. Mon petit frère avait disparu et nous ne l'avons jamais retrouvé. Mes parents ont fait leur deuil depuis mais tout n'est pas aussi simple pour moi. Je ne cesse de penser à lui et de me dire qu'un jour je le reverrai. Shiloh me soutenait même si je savais qu'elle pensait que j'espérais pour rien. Cependant, elle a toujours été là pour moi dans n'importe quelle situation. Elle ne m'a jamais abandonné et j'espère qu'elle ne le fera jamais. Je continuai à tourner les pages. Les mots étaient toujours les mêmes. Des mots de douleur et de perte. De mes quinze ans et mes vingt ans, je n'avais pas écrit. J'étais dans ma période ado rebelle qui pense à autre chose qu'écrire dans un vieux journal. Jusqu'à mes vingt quatre ans, tous mes écrits sont banals, sans intérêt. Je continuai de lire, doucement, me remémorant tout. « Je peux enfin donner du sens à ma vie. On m'a proposé un poste de professeur d'équitation dans une université à Londres. C'est une université qui en plus de proposer des cours normaux, enseigne aussi les bonnes manières. C'est plutôt bien payé alors j'ai accepté. D'autant plus que je suis doublement payée puisqu'ils m'ont proposé aussi d'être conseillère d'éducation, les cours d'équitation étaient assez rares. C'est la première vraie opportunité que j'ai depuis des années. C'est génial. » Mes écrits se faisaient ensuite plus rares, le travail me prenant tout mon temps. Je n'avais recommencé à écrire qu'il n'y a que quelques mois avant de m'arrêter de nouveau. « Je dois être folle. Je préfèrerais être folle qu'être... Amoureuse. Je ne veux pas être amoureuse de lui. C'est un amour impossible qui n'a pas lieu d'être. Il ne ferait que blesser tout le monde, Shiloh la première. Je ne peux pas lui faire. Je dois... Je dois l'oublier. » Mon journal s'arrêtait là. Je le refermai doucement et laissai poser mes mains dessus. Je réfléchis quelques secondes avant de chercher un stylo dans le tiroir de ma commode. Je rouvris le journal à la fin et commençai à écrire. « Je ne sais plus que penser... »

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