MAKAYLA JUNE QUINN

I THINK I'M READY
NOM • Quinn
PRENOM(S) • Makayla
AGE • 22 ans
DATE DE NAISSANCE • 28 avril 1988
LIEU DE NAISSANCE • Bahamas, New Providence
PROFESSION • Infirmière pour l'armée anglaise
GROUPE •I'M STILL BREATHING

A CUP OF TEA

Bahamas, New Providence, 1997

« Chérie…papa et moi avons quelque chose d’important à t’annoncer. »
« Qu’est ce qui se passe maman ? »
« Tu sais ce que fait ton père, il dirige des hôtels. Et bien… »
« J’ai décidé d’étendre ma chaîne d’hôtel à l’international. »
« Je ne comprends pas, qu’est ce que ça veut dire ? »
« J’ai décidé de construire un nouvel hôtel…On va devoir déménagé… »
« A Londres »
« Londres ? C’est où ça, c’est loin ? »
« C’est en Angleterre ma chérie. Alors oui c’est très loin. En Europe, à des milliers de kilomètres d’ici. »
« Mais pourquoi ? Je suis très bien ici, je ne veux pas partir !!! C’est chez nous… J’ai l’école, toutes mes amies… »
« Écoutes c’est une énorme opportunité pour ton père… Et puis c’est l’occasion pour toi de découvrir de nouvelles choses, je suis sure que tu t’y plaira »
« Nooooooooooon ! Je vous déteste ! »

Sur ce je partis dans ma chambre en pleurant. Comment mes parents pouvaient me faire une chose pareille ? Quitter les Bahamas pour ce pays lointain et inconnu ? J’avais toujours vécu ici et je ne voulais certainement pas aller ailleurs, tout ça en plus pour le fichu boulot de papa ! Pourquoi fallait il toujours qu’on fasse ce que lui voulait ? Maman lui obéissait au doigt et à l’œil. Le lendemain j’en avais parler avec mes copines, et elles m’avaient en plus expliqué que l’Angleterre était un pays où il faisait froid et ou il pleuvait tout le temps. Moi qui adorais tellement vivre au bord de l’eau ! Jouer sur la plage, me baigner… Autant vous dire que je boudais longtemps mes parents. Une fois arrivé à Londres, j’ai mis de très long mois avant de finalement m’habituer à ce nouveau style de vie. D’ailleurs j’ai refusé de parler à mon père durant 2 mois. Vraiment, je ne lui ai pas dit la moindre parole. Il faut savoir que lorsque je suis déterminée à faire quelque chose, rien ne pourra me dévier de mon objectif. Même à 9 ans.

Londres, 2004

« Dis Joyce, tu n’aurais pas vu Heather ? Je croyais qu’elle devait travailler aujourd’hui…et ça fait des jours que je n’ai plus de nouvelles. » « Oh tu n’es pas au courant ? Elle a apparemment remis sa démission il y a une semaine. » « QUOI ? Non ça m’étonnerait, elle me l’aurait dit » « Bah écoutes c’est ce qu’on m’a dit. » J’étais perplexe. Heather était une des employées de mon père, elle travaillait comme serveuse dans le restaurant de son hôtel. C’était grâce à moi qu’elle avait obtenue ce job, et je savais combien elle en avait besoin. Alors pourquoi partirait elle ainsi ? Et sans me prévenir ? Elle ne répondait ni à mes mails, ni à mes SMS, ni à mes appels. Rien. Ce qui ne lui ressemblait guère. « C’est vrai que Heather a démissionné ? » Mon père me regarda d’une manière bizarre. Apparemment il ne s’attendait pas à une telle question de ma part. « Qui ça ? » J’avais l’impression qu’il savait parfaitement de qui je parlais pourtant il faisait semblant de ne pas comprendre. « Heather O’Dell. Elle est serveuse au resto » « Tu sais bien que j’ai une cinquantaine d’employés, comment veux tu que je me souvienne de tout le monde ? Bon laisse moi réfléchir, Heather…Heather…Ah oui la petite brune c’est ça ? » « Oui ! « Oui je me rappelle maintenant. Elle a démissionné en effet. Pour des raisons familiales il me semble… Elle est rentrée chez elle je crois. » « En Irlande ??! » Il haussa les épaules comme pour signifier qu’il ne savait pas. « Mais dis moi je ne savais pas que tu la connaissais… C’était ton amie ? » « C’est ce que je croyais, mais faut croire que non » Mon père paru…contrarié, oui c’était le mot. Comme si ça le dérangeait que j’aie pu être son amie. Non mais qu’est ce que ça pouvait bien lui faire sérieux ?

Deux semaines plus tard

Alors que je rentrais du lycée j’eu la désagréable surprise de trouver ma maison envahie de flics. La première pensée qui me vint à l’esprit fut qu’il était arrivé quelque chose de grave à mes parents. En entrant dans la maison je découvris ma mère assise sur le canapé du salon en larmes. « Maman ? » Elle leva immédiatement la tête vers moi. Mon cœur battait la chamade. Elle se leva et me prit immédiatement dans ses bras. « Oh mon bébé je suis désolée… Elle ne cessait de sangloter en prononçant des paroles incompréhensibles. « Calme toi… Qu’est ce qui s’est passé ? » « Je…C’est ton père… Mon Dieu c’est trop horrible… » Tout de suite je m’imaginais le pire. A voir sa réaction il ne pouvait qu’être mort. « Il…il est mort ? » « Non. C’est bien pire que ça… » Je ressentis une pointe de soulagement, après tout je ne voyais pas ce qui pouvait être bien pire que sa mort. « Quoi alors ? Bon sang dis quelque chose ! » « On…on l’a arrêté » « Mais pourquoi ? « Il…Il…noon je peux pas te le dire, c’est… » Je la pris fermement par les épaules pour qu’elle me regarde dans les yeux. « Dis le moi tout de suite ! » Je sentais que ce qu’elle était sur le point de me révéler allait changer le cours de ma vie. Il fallait vraiment qu’il ai fait quelque chose de si horrible que ça pour qu’elle se mette dans un état pareil, et qu’elle ne veuille même pas me l’avouer. « Il…il aurait séquestrée une de ses employées…Durant des semaines…pour la torturer… » Elle prononçait ses mots avec dégoût. En même temps il y avait de quoi. Mon visage s’était figé en une expression d’horreur. D’accord je détestais mon père, il me faisait peur, il pouvait se montrer violent, autoritaire, très dur… Mais de là à être un psychopathe ? « Non ce n’est pas vrai…Qu’est ce que tu en sais ? » « Tu te souviens de Heather O’Dell » Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Pourquoi me parlait elle d’elle ? Je craignais terriblement de connaître la réponse… En tout cas ma mère avait reprit contenance, et elle s’exprimait clairement désormais. « Oui elle était serveuse au Mistic. Elle a démissionné il y a quelques semaines pour retourner en Irlande » « C’est ce que tout le monde croyait en effet. Sauf qu’en réalité elle n’a jamais quitté Londres… Ton père la séquestrait depuis 3 semaines dans une des caves de son hôtel… Elle a réussi à s’échapper et à tout raconté à la police » Après ça je ne sais plus exactement ce qu’il s’est passé… Il paraîtrait que j’ai fais une crise d’hystérie et qu’on a du m’administrer un produit pour me calmer. Tout ce dont je me souvins c’est m’être réveillée dans une chambre d’hôpital où j’étais en observation. Les semaines qui suivirent furent très difficiles. D’autant plus qu’il fallait en plus gérer la pression médiatique, l’affaire faisant les choux gras des tabloïds, les journalistes s’en donnaient à cœur joie. Pas étonnant. Le propriétaire de la ligne d’hôtel Quinn, homme respecté et aimé dans la société, arrêté pour séquestration et torture, ça faisait jaser. Tout le monde ne parlait que de ça. Moi j’ai mis une semaine avant de finalement trouver le courage pour rendre visite à Heather. J’eus un terrible choc en voyant ce que mon lui avait infligé. Je n’ai pas supporté…C’est la dernière fois que je lui ai rendu visite. Je ne l’ai aperçu qu’ensuite au procès de mon père. Qui me sembla durer une éternité. Après finalement 4 long mois il fut condamné à 10 ans de prison ferme. Une sentence que je trouvais beaucoup trop douce pour lui. Il mériterait de rôtir en enfer.

Londres, 2007

« Tu sais à quel point je veux devenir un médecin maman… » « Je sais, et j’aimerais tellement pouvoir te payer la fac que tu mérites, mais on a pas les moyens. Les fonds de ton père sont bloqués et je ne sais pas quand ou si on pourra y toucher… » « Ce n’est plus mon père depuis longtemps. Mais peut importe, ce que je voulais te dire c’est que j’ai trouvé la solution. Je vais pouvoir continuer mes études de médecine et ça ne nous coûtera pas un rond. » « Ah oui ? Et j’aimerais bien savoir comment » « L’armée va payer mes frais de scolarité. En échange…ils peuvent réclamer mes services à tout moment, m’envoyer sur le terrain. » « QUOI ? Il en est absolument hors de question ! Non mais t’es complètement barge ? Tu ne vas pas aller au front ! Pour risquer de te faire tuer » « Je ne te demandais pas ton avis. Il est trop tard. Je suis déjà engagée. Tout est réglé. A la fin de l’année je suis envoyée en Irak. Je sais que ça te fait peur, mais c’est ce qu’il y a de mieux pour moi. J’ai toujours voulu aider les gens… Ils ont besoin de moi. Et puis ça sera une excellente façon d’apprendre… » Face à ma mère, je me devais de lui montrer mon assurance. Que je n’avais pas peur, que c’était ce que je voulais, qu’elle n’avait pas à s’en faire… Quand en vérité j’étais terrifiée. Soigner des soldats au front n’avait jamais fait parti de mes plans… Mais après tout il fallait bien que des gens se dévouent pour eux, alors pourquoi pas moi ?

Pakistan, 2010

Depuis que je m’étais engagée dans l’armée, c’était mon deuxième déploiement à l’étranger. J’avais fais 3 mois en Irak, et maintenant voilà que j’étais envoyée au Pakistan. Je pense que comme tout le monde la guerre m’a changé. A voir toutes ces horreurs… Je suis devenue plus dure, plus cynique… Voir des hommes touchés par balle, brûlés par des bombes, démembrés… Tout ça je m’y suis habituée.

« Restez allongé soldat, il se peut que vous ayez toujours quelques étourdissements mais ça va vous passer, il vous faut beaucoup de repos et ça devrait aller. S’il y a quoi que ce soit que je puisse faire n’hésiter surtout pas. » Joaquin. Un soldat qui s’était prit deux balles. Dès le premier regard j’ai eu le coup de foudre. J’ai su qu’il me le fallait. Je me suis montrée à ses petits soins durant 3 semaines jusqu’à ce qu’il soit renvoyé chez lui…Devinez où ? A Londres ! La ville où je résidais. Je pris ça pour un signe du Destin. Si ça ne voulait pas dire qu’on était fait pour être ensemble je ne vois pas ce qu’il vous fallait de plus. En plus de cela, à peine une semaine plus tard je retournais moi aussi au bercail. Depuis je me suis mise en tête de le faire succomber à mes charmes. S’en ai quasiment devenu une obsession. D’autant plus que j’ai horreur qu’on me résiste. Mais ça ne fait rien je suis persuadée qu’il finira par craquer. Après tout comment ne le pouvait il pas ? J’étais la femme de ses rêves, à moi de le lui faire comprendre ! Mais j’ai bien compris que ce qui l’empêche de m’aimer, c’est cette blonde, Brownie. Non mais sérieusement qui a idée d’appeler sa fille par un nom de gâteau ? Quoi qu’il en soit, rien ni personne ne se mettra en travers de notre amour. Et si c’est pour ça il fallait que je la dégage du tableau, alors pourquoi pas… Cela serait tellement facile de l’enlever et la tuer discrètement… Ou pourquoi pas la séquestrer ? Peut être devrais je demander des conseils à mon paternel tiens. Quoi que il n’était pas si doué que ça puisqu’il s’était fait prendre. Autant dire que la demoiselle ferait mieux de se méfier… Il ne faut jamais sous-estimer ma détermination. Lorsque je désire quelque chose, je suis prête à tout pour l’obtenir, et j’ai bien dis à TOUT.

I'M STILL BREATHING
Bonjour à toi Londonien. Le moment est venu pour moi de me présenter. Je suis Alizée alors prosterne-toi. Jai 18 balais, ça gère hein ? C'est en flanant sur l'avenue de bazzar que je suis tombée sur FOL et je compte bien y revenir 7 fois par semaine. J'ai décidé de me dessiner avec les traits de Katie Cassidy. Si vous avez quelque chose à rajouter, n'hésitez pas.